Sujet : Le Miscanthus
Introduction :
Face aux problèmes présents et futurs concernant les carburants, les combustibles …. Un engouement certain pour les BIO CARBURANTS a vu le jour. En attendant la vulgarisation de l’utilisation de l’hydrogène dans des moteurs à combustion ou des piles ; ce qui ne saurait tarder, Une nouvelle mode c’est installée, celle des biocarburants. Le MISCANTHUS vient nous apporter de grands espoirs dans la voie de la BIOMASSE.
En effet cette plante appelée également « Herbe à éléphant » ou « roseau de Chine » commence à être cultivée par les agriculteurs français.
Comme par exemple en Champagne, le lycée Somme Vesle qui à été séduit par ses débouché.
Originaire d’Asie, cette graminée vivace produit beaucoup de biomasse et est peu exigeante, elle permet donc de nombreux débouchés: combustible, litière pour animaux, éthanol, éco-construction...
Nous pourrions alors nous demander si le miscanthus est une plante d'avenir, ou non?
Ainsi nous verrons en première partie, ce qu’est le miscanthus ainsi que ses caractéristiques. En seconde partie nous prendrons un exemple concret, celui du lycée Somme Vesle. La dernière partie sera consacrée aux freins de cette culture.
Origine
Le miscanthus est une graminée pérenne originaire d'Asie du sud-est. Il existe actuellement de nombreuses espèces de miscanthus, principalement utilisées comme plante ornementale. Celle qui nous intéresse ici est le Miscanthus giganteus, hybride stérile, cultivé pour sa biomasse, également appelé « roseau de Chine ».
Les caractéristiques du miscanthus
Le miscanthus giganteus est une culture énergétique idéale pour la production de chaleur et d’électricité.
Cette plante possède un métabolisme de photosynthèse dit en « C4 »** efficace dans la captation du gaz carbonique et dans la transformation de ce gaz en matière organique, d’où son intérêt pour la production de combustible.
De plus, le pouvoir calorifique du miscanthus est plus élevé que celui de la plaquette de bois. En effet, son PCI (pouvoir calorifique inférieur) est d’environ 17 900 kJ/kg MS (soit environ 4 970 kWh/tMS), contre 3300 pour la plaquette, ce qui le rend très rentable. Cette graminée peut remplacer jusqu’à 50% du charbon dans une centrale électrique ou une chaudière industrielle, sans modification technique. Il peut aussi se substituer au bois-énergie des chaudières et poêles individuels. Lors de sa combustion, il émet moins de dioxyde de carbone (CO2) qu’il n’a emmagasiné, car une partie de ce dernier est stocké dans ses rhizomes, des tiges souterraines capables d’engendrer de nouvelles pousses. Un bon point pour les industriels qui veulent préserver leur capital de crédits carbone et pour le respect de l’environnement.
Elle est par ailleurs peu envahissante, ne pouvant pas se reproduire sous nos latitude Les fongicides et insecticides ne sont pour l’instant pas réputés nécessaires en Europe, les parasites et ravageurs du miscanthus n’y étant pas encore présents, mais ceci pourrait n’être que provisoire, la culture intensive et l’homogénéité génétique des plantations pouvant favoriser l’explosion démographique d’éventuels prédateurs
Par ailleurs, cultiver 1ha de blé nécessite 21 GJ et produit 190 GJ d'énergie. (Ratio = 8,9)
Alors que cultiver 1ha de miscanthus nécessite 9 GJ et produit 300 GJ d'énergie. (Ratio = 32)
Combustible "renouvelable", le miscanthus se substitue aux combustibles fossiles
-1 tonne d'essence produit 3,65t Co2
-1 tonne de biomasse miscanthus produit 1,8t Co2 pour les parties aériennes de la plante, mais en séquestre 2 à 3 t dans les parties souterraines: Bilan –1t Co2.!De plus l'effet de non culture du sol, lié à la pérennité de la culture économise environ 0,5t de Co2 du fait du non travail du sol, il ni a pas d’oxygénation et donc peut de minéralisation.
Conclusion
Le miscanthus est une plante qui présent de nombreux avantages sur tous concernant les biocarburants de 2em générations et des combustibles, sa photosynthèse en C4 est très intéressent et son potentiel de rendement également élevé. Cependant nous manquons de recule pour apprécier les éventuels dégâts qu’elle pourrait causer au sol ou a la faune. De plus le miscanthus est une plante dont la partie aérienne peut atteindre 4m cela peut donc être gênant pour la population des environs. De même si l’on augmente considérablement la production de miscanthus nos anciennes cultures ne pourrons pas subsister ce qui poserait un gros problème d’alimentation pour l’homme et l’animal.
Il faut donc prendre en compte c’est différents éléments pour peser le pour et le contre.
A ce jour, toute une filière est à mettre en place. Seulement quelques entreprises basées en Angleterre et Allemagne vendent des plants de Miscanthus. Des filiales sont implantées en France, mais elles sont encore rares sur le territoire. Pour ce qui est de la commercialisation, la valorisation par la litière pour les chevaux ou en granulés, semblent être les meilleurs débouchés à cette culture. Le potentiel de développement d'un marché de biocombustibles est important sur notre territoire. La perspective semble prometteuse en comparaison de l'augmentation du prix du bois qui se fait de plus en plus rare et qui risque de manquer. Pour faire connaître ce produit et le vendre à un prix raisonnable, un gros travail est encore à fournir.
Lors de mon voyage j'ai fait une escale au Royaume-Uni et je suis tombé face à une maison écologique de 7,2 millions de livres (soit 9,1 millions d'euros) qui va sortir de terre prochainement dans une réserve naturelle, près de Cotswold Cirencester au Royaume-Uni. 
